« Les archipels des Canaries et d'Hawaii. Du magma vers la voûte céleste. » par Réjean Giasson

À juste titre, des hauts lieux de la recherche en astronomie sont perchés sur des volcans éteints issus du magma ayant surgi depuis les profondeurs abyssales du fond des océans Atlantique et Pacifique pour former ces archipels volcaniques.  Paradoxalement, les plus grands télescopes optiques en service y sont ancrés au-dessus des nuages pour scruter les profondeurs du cosmos.  Des télescopes titanesques tels le Gran Telescopio Canarias de La Palma et les deux Keck du Mauna Kea d'Hawaii trônent sur ces sommets parmi plusieurs observatoires de gros calibre.  Tout comme ceux dédiés à l'observation du soleil à Tenerife et ceux sur le Haleakala de Maui.

Dans le courant de la dernière décennie notre camarade a réalisé une série de voyages avec son amie globe-trotteuse dans les hémisphères Nord et Sud dont un des objectifs était de visiter les sites d'observatoires professionnels.  Du coup, ces voyages comportaient aussi un aspect culturel selon les pays et continents en cause.  Cela a été ponctué d'anecdotes et d'expériences qui pourraient être utiles à quiconque voudrait partir vers ces destinations. Des conseils pratiques seront aussi au menu pour visiter les observatoires dont l'accès pour le public est contrôlé.  Puisque l'industrie du voyage reprend du poil de la bête, cela pourrait en inspirer certains de paqueter leur sac à dos pour s'envoler en mode Astro Tourisme...

Notes biographiques de monsieur Réjean Giasson :

L'intérêt pour l'astronomie de notre conférencier remonte à l'école primaire alors que sa mère l'avait amené à la bibliothèque municipale de Val d'Or d'où il a emprunté son premier bouquin sur l'astronomie.  Ce qui à cette époque l'a même porté à rêver d'une carrière d'astronome si bien qu'il a étudié en sciences pures lors de la période du Cégep Bois de Boulogne où un groupe d'astronomes amateurs y polissaient leur miroir parabolique entre les cours.  Il fut parmi les premiers membres du Club de Laval et du coup participait aussi aux activités de la SRAM et aux présentations du Planétarium de Montréal.

Toutefois l'appel de la vie en mer fut tel qu'après des études en ingénierie navale, il a fait carrière sur les navires brise-glace de la Garde Côtière Canadienne basés à Québec en tant que chef ingénieur-mécanicien.  L'intérêt pour l'astronomie est tout de même demeuré bien ancré en lui car malgré tout le temps passé au large de retour en escale au port d'attache, il a construit un observatoire privé qu'il exploite depuis son domicile dans le Far West de Lévis.  Il fut membre de la SRAC de Québec, de la SAREL et est maintenant membre des Clubs de St-Pierre et de Lévis.

Très préoccupé par le fléau de la pollution lumineuse, il est un des promoteurs du Comité de Conservation du Ciel Étoilé de la Côte du Sud dont un des objectifs est de guider les municipalités de St-Pierre de la Rivière du Sud et celles en périphérie à procéder à une conversion des lampadaires SHP vers des DEL à basse température en collaboration avec la MRC de Montmagny.  Cette démarche ayant pour but ultime de créer un parc international de ciel étoilé en guise d'héritage aux générations futures.  Tout comme cela s'est fait ailleurs sur le globe parmi les lieux visités et relatés dans le cadre de cette conférence.